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African peasant and indigenous women play a crucial role in the food chain and are largely responsible for providing food that nurtures the growth and health of their families and communities. Across the continent, they strive to ensure that communities and regions are food secure, healthy, dynamic, and contributing to the country’s economy.
Yet African peasant, pastoralist and indigenous women face harsh challenges daily, experiencing extreme marginalisation, exclusion from decision-making, denial of essential resources, and disregard for their deep knowledge as practitioners in all aspects of the food system. In the face of these challenges, African rural women farmers show great tenacity and are increasingly demanding the right to produce and process healthy foods using agroecological practices.
In recognition of this, the African Women’s Collaborative for Healthy Food Systems embarked
on a storytelling project over the last 12 months, working with rural women in communities in Zambia, Zimbabwe, Senegal, Uganda, and Kenya to bring their stories to a larger audience. Through the storytelling project, a range of radio programmes, articles and videos have been published which convey clearly the contribution and achievements of peasant and indigenous women in maintaining healthy food systems, their lack of rights and resources, and the actions needed to change their circumstances.
Through this article, the Collaborative advocates for increased support for African peasant and indigenous women who are determined to practice agroecology and who continue to play crucial roles in maintaining healthy food systems. It highlights the importance of strategic partnerships and collaborations between women’s rights and food sovereignty organisations that have a critical role to play in breaking the legal and cultural barriers to peasant and indigenous women’s full engagement in their community food systems.
Peasant and indigenous women need increased access to resources that support their production and processing of healthy foods using agroecological methods.
Les paysannes africaines et les femmes autochtones jouent un rôle crucial dans la chaîne alimentaire et sont en grande partie responsables de la fourniture d’aliments qui favorisent la croissance et la santé de leurs familles et de leurs communautés. À travers le continent, elles s’efforcent de s’assurer que les communautés et les régions sont à l’abri de l’insécurité alimentaire, saines, dynamiques et contribuent à l’économie du pays.
Pourtant, les paysannes, les éleveurs, et les femmes autochtones africaines, sont confrontées à des défis difficiles chaque jour, faisant l’expérience d’une marginalisation extrême, de l’exclusion de la prise de décision, du refus des ressources essentielles, et du mépris de leurs connaissances approfondies en tant que praticiennes dans tous les aspects du système alimentaire. Face à ces défis, les agricultrices rurales africaines, font preuve d’une grande ténacité et revendiquent de plus en plus le droit de produire et de transformer des aliments sains, en utilisant des pratiques agroécologiques.Conscient de ce fait, le Collaboratif des femmes africaines pour des systèmes alimentaires sains a lancé un projet de narration au cours des 12 derniers mois, travaillant avec des femmes rurales dans des communautés en Zambie, au Zimbabwe, au Sénégal, en Ouganda et au Kenya, afin de faire connaître leurs histoires à un public plus large. Grâce au projet de narration, une série d’émissions radio, d’articles et de vidéos ont été publiés qui transmettent clairement la contribution et les réalisations des paysannes et des femmes autochtones dans le maintien de systèmes alimentaires sains, leur manque de droits et de ressources, et les actions nécessaires qui pourront permettre de changer leur situation.
À travers cet article, le Collaboratif plaide pour un soutien accru aux paysannes et femmes autochtones africaines qui sont déterminées à pratiquer l’agroécologie, et qui continuent de jouer un rôle crucial dans le maintien de systèmes alimentaires sains. Il souligne l’importance des partenariats stratégiques et des collaborations entre les organisations de défense des droits des femmes et de souveraineté alimentaire, qui ont un rôle essentiel à jouer pour briser les barrières juridiques et culturelles à l’engagement total des paysannes et des femmes autochtones dans leurs systèmes alimentaires communautaires.
Les paysannes et les femmes autochtones ont besoin d’un accès accru aux ressources qui soutiennent leur production et la transformation d’aliments sains, à l’aide de méthodes agroécologiques.